Campagne de visualisation du contrôle et de la domination technologique

“Nous les terroristes nous nous déclarons de toute façon antiterroristes, vu que nous évoluons dans des situations déjà crées de terreur. Nous nous ne créons pas les prisons infernales, nous les combattons. Nous utilisons la dynamite … Nous nous ne construisons pas les tribunaux ni les palais de justice qui produisent des lois antisociales et ségrégationnistes. En définitive nous sommes la stimulation d’un foyer de terreur, en aucun cas nous ne le créons. » (Groupes Autonomes, communiqué de la prison de Segovie )

gattaca2Nous, Noyau Autonome de Crime Révolutionnaire – Fraction Destructrice de la (in)Civilisation, nous nous attribuons l’explosion de la bombe-extincteur sur les portes blindées de la banque d’ADN, en plus d’une série d’alerte à la bombe et simulation d’autres, mais vu le caractère de notre dernière attaque, de sa médiatisation et réponse du ministre de la(in)justice, nous déclarons ce qui suit :

1) Étant donné la campagne menée contre les institutions et personnalités scientifiques par les compagnons mexicains de ITS, leur critique et leur action directe nous a incité à nous associer à leur lutte, vu que leurs objectifs sont aussi liés aux appareils de contrôle et domination technologique sur le territoire appelé Chili. Nous nous voyons dans la nécessité parlante de visualiser ici la trame et la classe technocrate naissante qui commence à reprendre le dessus, intimement liée à des institutions scientifiques mexicaines, en ayant y compris son émulation chilienne ( Conacyt chile, coïncidence?). Nous déclarons ici même, comment les serviteurs du SML ( Service Médico Légal) ont pris des cours auprès du FBI sur l’utilisation du logiciel CODIS, nous rappelons que déjà des insoumis ont été brutalement forcés à donner des prélèvement de sang ( comme les compagnon-ne-s du Caso Bombas), pour être comparées avec des prélèvements ADN trouvés sur les lieux de plus de 100 actions directes réalisées ces dernières années, sans pouvoir rien prouver. Cet acte sanguinaire nous ne l’oublions pas, raison pour laquelle nos objectifs étaient à crescendo, et nous avons réussi à attaquer l’institution chargée de telles horreurs et la réponse hystérique du ministre de l’(in)justice. Nous avons atteint notre objectif, nous nous sommes approchés et vous étiez loin.

2) Le ministre de l’(in)justice ment lorsqu’il dit que la banque de donnée ADN est au service des droits de l’homme, en utilisant cet argument comme critique de notre action. Nous déclarons que la banque de donnée ADN est au service du contrôle de toutes-tous celles-ceux qui combattent contre l’État/Capital. Ça ne prétend pas faire quoi que ce soit de bien envers l’humanité, mais assoir son contrôle, sa Domination et la perpétuation de la classe dirigeante dans le Pouvoir. Le post néolibéralisme est l’union et la conspiration de tous les éléments et intérêts transnationaux avec les États-nation. L’État/Capital, comme union des intérêts nationaux subordonnés aux internationaux pénètrent et manigancent contre tous les combattants. Ce n’est pas un hasard si le Mexique et le Chili sont unis et instruits par le FBI.

3) Nous ne sommes pas un groupe spécialiste de la lutte anti-technologie, notre lutte est contre tout type de domination, identifiant par cette campagne la technologie comme un outil de domination de tous les êtres vivants, de toute la nature et la Terre. Nous ne reconnaissons pas la technologie comme quelque chose de neutre, ni quelque chose qui cherche à faire le bien, mais comme un élément de déshumanisation et d’exploitation.

4) Nous avons été attentifs aux actions directes qui se sont réalisées au cours de la semaine de cirque électoral municipale et l’appel réformiste de l’ACES à un boycott des élections. De notre côté nous nous joignons anonymement dans l’action directe des ACI ( Anti-autoritaires Coordonnées Informels), que nous saluons révolutionnairement.

5) Nous faisons donc le compte rendu chronologique de la campagne :

• Mercredi 11 janvier – Alerte à la bombe à la conférence du directeur du National Science Foundation (NSF) Dr. Subra Suresh qui s’est réalisé à 16:30 dans le bâtiment Telefónica au 111 de l’Avenue Providencia.

• Dimanche 12 février – installation d’une fausse bombe-extincteur au siège de Conacyt ( Commission Nationale de Recherche Scientifique et Technologique)- Chili, celle-ci étant découverte le lendemain matin ( voir dans la presse)

• Mardi 24 avril – Alerte à la bombe au cours de la conférence d’experts de Jackson Laboratory, qui avait lieu au parc technologique de la fondation « Ciencia y vida » située au 1482 avenue Zañartu à Ñuñoa, Santiago.

• Mercredi 24 octobre – Installation d’une bombe-extincteur ( cette fois remplie de poudre noire) à la banque de donnée d’ADN.

Depuis la nuit noire qui abrite nos pas nous saluons la compagnonne Carla Verdugo qui se trouve enfermée dans la tour 5 du cachot de San Miguel, la même tour où 81 otages de l’État furent assassinés.

Une embrasse solidaire à distance au combattant vétéran Marco Camenisch !

À Mayron Gutiérrez (el Krudo) qui a été inculpé de façon dégoutante par ses supposés « compagnon-ne-s ». Aux balances notre rejet le plus énergique.

À ceux qui pâtissent des représailles du Caso Security, Marcelo, Juan et Freddy.

Nous n’oublions pas Hans Niemeyer *, qui a été inculpé pour notre action que nous avons tardé à revendiquer. Mais nous n’avons quand même pas arrêté de mener à bien des actions insurgées. Notre pensée va aussi vers lui.

Vive la révolution !

Vive la destruction de tout ce qui s’apparente au capitalisme !

NACR – Fraction Destructrice de la (in)Civilisation

*le 14 décembre les autorités ont perdu la piste du compagnon qui était en résidence surveillée.

Traduit de Liberación Total

Pour un Noël noir, attaque incendiaire contre un sapin

get[info armée depuis plusieurs lieux]

La nuit du vendredi 14 décembre, à 10 heures passé, des encapuchadxs ont lancé des cocktails Molotov contre le grand sapin de noël qui est installé chaque année en face du centre commercial “Mall Paseo Estación”, situé sur la commune d’Estación Central.

Les encapuchadxs ont avant coupé la circulation sur l’Alameda, en face de l’Usach. Puis en même temps que l’attaque incendiaire ils ont crié des slogans contre la consommation qui en cette période de fin d’année provoque une frénésie pour s’endetter afin d’obtenir des choses (des merdes) pas nécessaires.

En proie aux flammes le sapin a commencé rapidement à brûler, mais malheureusement les gardiens consciencieux ont couru pour sauver le symbole noëlien du capitalisme et du christianisme. Il n’a pas été réduit en cendre, s’en tirant avec quelques dommages et une attaque à la logique de marché.

Cette même nuit à un autre endroit de Santiago, des encapuchadxs ont mis le feu à des barricades et se sont affrontés à l’aide de cocktails Molotov avec la police sur l’avenue Grecia, devant le campus JGM de l’Université du Chili à Ñuñoa.

Contre la quotidienneté du capital

jgm2

Action directe aux alentours du campus Juan Gómez Millas, à Santiago.

En vivant l’oubli et l’impuissance d’une société qui s’attache à fixer l’attention sur ce qui maintient des vies malheureuses, insatisfaites et domestiquées. En assimilant le spectacle d’une économie qui feint d’être le progrès même. En observant comment l’amnésie capture des esprits et les rend vide de souvenirs, comment la non-mémoire de milliers abonde dans la mort de milliers d’autres. En allumant la télé et en voyant comment 200 imbéciles mettent des journées interminables à augmenter de quelques centimes le salaire minimum.

Pour le mapuche à qui on viole la terre, pour le prisonnier qui déteste sa cellule et se trouve enfermé entre les murailles de l’institution célèbre produite par les riches pour rester riche, pour la féministe qui ne tolère pas le machiste, pour le travailleur qui prostitue sa vie et déteste son patron, pour le futur étudiant éternel débiteur, pour l’homosexuel qui cache ce qu’il veut vivre à cause d’une société qui condamne la différence par l’indifférence et le rejet, pour l’immigrant qui veut être de partout dans le monde, mais qui s’en voit empêché, car la marchandise s’écoule plus rapidement et libre que lui qui ne veut pas croire dans les nations, pour l’anti-spéciste qui sait que pas uniquement celui qui marche sur deux pattes peut être son frère, pour le vagabond qui ne s’habille pas d’un col et d’une cravate, mais qui a plus à raconter que n’importe quel stupide tas de soie, pour chacun à qui ça soulagerait que le mois soit plus court pour pouvoir vivre plus tranquillement. Pour tout cela, nous faisons face, et nous n’arrêterons jamais de le faire. La vie elle-même est un champ de bataille, et si tu ne veux pas livrer bataille c’est parce que tu es déjà mort, engrenage nauséabond de l’état actuel des choses qui produit et reproduit la misère et l’insatisfaction !!

Depuis la rage même, la haine libre qui émane de toute cette putréfaction, crions nos slogans , interrompons la vie que nous détestons, tout comme nous détestons vos vies, nos propres vies, le monde entier, toute cette réalité capitaliste que nous supportons jour après jour, toute cette insatisfaction, pour tout ça je ne veux plus continuer de vivre comme ça, nous y mettons le feu, car nous voulons respirer, nous aspirons à une vie différente !!

Je n’oublie pas ceux qui sont tombés à cause du terrorisme de la machine étatique chilienne au service de la machine mondiale capitaliste. Alex Lemún, Manuel Gutiérrez, Claudia López, Matías Catrileo, Johnny Cariqueo, Rafael Vergara, Eduardo Vergara, Rodrigo Rojas de Negri, et d’autres.

Traduit de hommodolars