José Miguel Sánchez Jiménez enfin dehors !

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Après avoir passé près de 20 ans en prison, le 27 février José Miguel Sánchez Jiménez finissait la peine imposée  par le Pouvoir. À minuit des proches et compagnon-ne-s de José Miguel se sont approchés de l’Ex-pénitentiaire (une des prisons de Santiago) pour accueillir le compagnon qui sortait le poing et la tête levés au milieu de banderoles, tracts, pétards et cris en souvenir du reste des prisonniers révolutionnaires. Entre accolades et salutations, l’événement s’est terminé sans arrestations mais avec affrontements verbaux avec les matons.

N’oublions pas Marcelo Villarroel, Juan aliste Vega, Carlos Gutierrez Quiduleo, Freddy Fuentevilla, Hans Niemeyer, Tamara Sol Vergara et tous/toutes les prisonnier-e-s révolutionnaires, subversifs et autonomes.

Parce que c’est dans la rue qu’on s’est rencontré : salutations et tendresse pour José Miguel Sánchez, de nouveau dans la rue !

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Liberté pour les prisonnier-e-s pour l’insurrection

Sachez matons que nous sommes présents, que nous n’oublions pas nos prisonnier-e-s et que les agressions, tabassages, fouilles humiliantes, interdictions absurdes, ne resteront pas impunis et sans réponse.

Celui qui oublie les prisonniers de la guerre sociale oublie la guerre même !

Contrainfo

Lettre de José Miguel Sánchez

ikikesolidAujourd’hui comme toujours les oppresseurs de la gendarmerie* ont voulu violer mon droit de prendre mes médicaments pour mon asthme chronique et mon hypertension artérielle, ayant été prescrits par des médecins de cette institution répressive.

Le mercredi 06 novembre 2013, ayant une crise d’hypertension, après avoir passé difficilement les contrôles de sécurité, je réussis à arriver à l’infirmerie de la prison pour exiger mes médicaments qui n’arrivent pas depuis plus de trois jours, mais le maton chargé de l’accès à l’infirmerie s’est entêté à me refuser mon droit à la santé.
J’ai réussi à résoudre ce problème en présentant une plainte à un responsable, qui en voyant mon réel état de santé m’a emmené à l’infirmerie où l’on m’a fait une consultation et on m’a donné mes médicaments.

C’est en partie pour ça que quelques jours avant l’incident j’avais fait une demande de transfert pour une prison où j’ai accès aux soins médicaux dont j’ai besoin, sachant qu’ici l’accès aux soins médicaux est quasi inexistant.

Comme mesure de pression, montrant mon mécontentement devant les différentes injustices et humiliations qui se passent ici, j’ai décidé en geste de refus et de rébellion de ne plus me raser tant qu’on ne me transfert pas, laissant ouverte la possibilité de commencer une grève de la faim si je n’ai pas une réponse rapide.

Je dois préciser que ma famille ne peut pas me visiter régulièrement, du à l’éloignement du domicile familial avec la prison Colina II, et le coût énorme que cela signifie de venir.

Je fais une appel à se solidariser et à agir de la façon que ce soit pour montrer que lorsqu’un guerrier lutte pour sa dignité il n’est pas seul.

Depuis le centre d’extermination de la prison Colina II, Module 4.

Avec une rébellion grandissante.
José Miguel Sánchez Jiménez

* NdT : Au Chili la gendarmería c’est la sale institution qui gère les taules, et donc les gendarmes sont tout simplement des matons et non des « flics de rue », qui eux s’appellent carabineros ou pacos culiaos (selon l’humeur)

         Publicación Refractario  

 Le 20 novembre dernier l’administration pénitentiaire a envoyé une plainte au procureur contre le compagnon pour menaces directes contre des matons. Ceci se basant sur plusieurs communiqués qui lui sont attribués (trouvés sur des sites de contre-information) et des documents qui ont été trouvés dans sa cellule.

À la suite de l’histoire qu’il a eu à cause du refus de lui donner ses médicaments on l’a menacé de lui supprimer sa promenade, sa cellule a été fouillée et ils lui ont dit qu’il devrait « assumer les conséquences » pour la plainte qu’ils ont fait.

Le compagnon a refusé de parler au proc sans la présence d’un avocat et il attend des nouvelles de ce nouveau procès qui a été ouvert.

N’oublions pas que la peine d’emprisonnement (20 ans) de José Miguel va jusqu’en février 2014, et donc une éventuelle demande de prison préventive dans cette nouvelle affaire pourrait retarder sa libération.

Material Anarquista